jeudi 5 mars 2015

L'histoire de l'arbre tombé ou la paranoïa des policiers








Hier en fin d'après-midi, j'ai vécu un moment négativement incroyable! Afin pas si incroyable que ça, avec les tensions sécuritaires dans lesquelles nous vivons actuellement! C'était en plein centre-ville aux environs de 16h30!  

Il avait plu et les rues de la ville étaient inondées par l'eau des pluies. En voiture, je prends des photos à gauche à droite des dégâts causés par la pluie. La première photo, je la prends au rond point devant Leo! Direct je la met sur Facebook..Je continue mon chemin.

Arrivée devant le palais des arts, je constate qu’un arbre est tombé du palais des arts jusqu'à la rue! Et moi toujours, le premier réflexe que j'ai : prendre une photo!! En plus de l'arbre, il y'a un policier qui essaie tant bien que mal d'enlever quelques branches de la rue! J'en suis enchantée ! ! Un policier qui se rend utile dans une fonction qui n'est pas la sienne, dirais-je! Et donc, clic clac! , les photos sont dans mon téléphone, même si elles sont prises derrières une vitre mouillée! Et c’est là alors que commencent alors les problèmes !

La pièce de théâtre appelons- le ainsi, a 4 personnages: Moi, le policier-travailleur-photographié, la balance pour signifier le policier qui m'a "dénoncé" que j’étais en train de prendre des photos et le zélé, un policier de roulage qui a momentanément confisqué mon téléphone ! 
Alors que je termine de prendre mes photos, je vois à travers la vitre que quelqu'un dans un taxi est en train de parler avec le policier de roulage en pointant du doigt la voiture dans laquelle je suis!! Le vent rabat vers nous ses paroles pleines de véhémence : ariko arabafotora!! (Elle est entrain de vous photographier!) Moi, innocente ou naïve, je ne sens pas le danger ou la nécessité de cacher le téléphone vu que je ne faisais rien de mal! 

Et là alors, le policier toque vigoureusement sur la vitre de ma portière, j'ouvre directement! "C'est toi qui prenais des photos?" Me demande-t-il? Oui, c'est moi. Je prenais l'arbre tombé dans la rue! Et immédiatement il m'arrache le téléphone des mains avec l'explication: "On ne prend pas des photos de gens sans leur demander la permission"! Et là il s'en va à grands pas continuer sa régulation de voiture..Moi, interloquée, je reste un moment interdite dans la voiture! Après, je sors dans la petite pluie, le rejoint et lui propose: "Si vous voulez, effacer les photos et l'affaire est close?!" Sa réponse m'achève et me laisse sans voix : Qui c'est que tu les a pas déjà envoyé quelque part?! WTF?? Et alors?? Qu’est-ce-qu'il ya de compromettant dans une photo d'un arbre tombé dans la rue et un policier enveloppé de la tête au pied  d'un imperméable qui n'est même pas visible sur la photo?! Rien! Mais bien sur, c'est l'argument massue que le policier continue à avancer! 

 Jusque là, le policier photographié n'avait pas encore réagit car ce n'était pas lui qui avait confisqué mon téléphone! Voyant que ça tournait au vinaigre, il s'approche de moi calmement et me demande ce qui se passe vraiment! Je lui explique que je prenais la photo de l'arbre tombé que ce n’est pas lui que je visais normalement. Il demande de voir les photos. Le zélé finit par sortir le téléphone pour voir ces photos, vu que lui-même n'avait même pas vérifié si les photos étaient là ou pas! Sur les photos, le policier est méconnaissable! Je zoom jusqu'à 100%, il n’arrive pas toujours à se reconnaitre lui même! Et il conclut normalement: ''Rend-lui son téléphone''...Je retourne dans la voiture mouillée avec une rage enfouie au fond de moi! 
Franchement! Dans l'idéal de l'idéal il faut toujours demander des permissions quand il faut photographier dans une place publique…Je n’en suis même pas sûr d'ailleurs! Mais si ce n'est que des photos, la solution la plus simple, n'est ce pas de les effacer au lieu de confisquer tout l'appareil?! Est-ce que la première chose à faire ce n'est pas d'abord de vérifier ces photos?! Qu'est ce qui fait si peur aux policiers pour que, quand ils voient un appareil photo ils deviennent tout à coup nerveux et brutaux?! Peut être parce qu'ils sont habitués à commettre que des méfaits et qu'ils ont peur d'être dénoncés?! Mxiouuum..La leçon dans tout ca, faites gaffe à vos actions quand vous êtes près des policiers, ils sont devenus paranoïaques!



#CeciestMonPointdeVue

DM



lundi 2 mars 2015

Quelques astuces pour consolider votre couple!


 
 "Pourquoi les hommes ne pardonnent pas (ou pardonnent moins peut-être) et les femmes pardonnent plus?" 

Cette question pourrait être un sujet de débat qui pourrait durer des heures et des jours vu que les questions sur les relations entre hommes et femmes créent des dicussions intarrissables. (Et d'ailleurs vous pouvez déjà répondre à la question!).

Selon le thérapeute Reynolds butari, le cas des hommes est lié à un héritage ancestrale que  les premiers hommes ont légué aux hommes actuels (mais il ya toujours moyen d'y remedier)  et pour les femmes, il suffit d'être attentionné et elles pardonnent direct!( Vous êtes d'accord les filles?)  Si je commençais à vous détailler toute la théorie ici, je ferais 3pages direct! C'est mieux si vous venez écouter Reynolds lui même l'expliquer le 6 mars 2015 à la détente!! Il sera accompagné du sexologue Bénit Ndayishimiye qui a déjà organisé plusieurs conférences pour les jeunes et adultes sous le thèmes "Connais-toi toi même"

Alors les thèmes de cette conférence sont plus précisement:

- 6moyens de construire ou de restaurer une relation de couple.
- Pourquoi les femmes pardonnent plus et pas les hommes?
- Comment réagir aux rumeurs (calomnies) sur et dans votre couple?

Sur ce dernier point, des conseils sont déjà donnés par Rey!

vendredi 20 février 2015

Première convention pour un Burundi nouveau



    "Jeunesse rassemblée, action assurée!" C'est en tout cas ce qui se passe au Canada, où les jeunes burundais font tout pour se retrouver et échanger pour changer les choses à leur niveau! 10 de ces jeunes burundais se sont donc rassemblés et ont décidé de lancer un mouvement  dénommé "Burundi we want" qui a pour objectif de construire un avenir durable pour leur pays, le Burundi.

 Ce mouvement de jeunes a donc décidé d'organiser une première convention annuelle le 07 Mars 2015 à Gatineau, au Canada.  Cette convention a pour objectif d'échanger des idées, partager leurs expériences et idéologies, poser des questions,...tout cela pour établir un plan de développement du Burundi. "Nous allons discutés sur l'éducation et l'économie. Le thème de la discussion sera '' l'implication de la diaspora burundo-canadienne dans le développement du Burundi" indique Camille Kamanzi, président du mouvement. 

Les orateurs de cette convention ne seront pas des grands spécialistes ou éminents docteurs, mais plutôt des jeunes burundais qui sont dans des  associations œuvrant dans l'éducation et l'économie pour partager les expériences et échanger sur ce que la jeunesse burundaise vivant à l'étranger, précisément au canada, pourrait apporter à leur pays. Il y aura notamment:

 - Achille Bazahica d' Eternel Hope
 - Johana Harerimana de "Intore Z'ejo"

- Florian Bizindavyi de "Kazoza"
- Nathalie Munyampenda pour "CARY"

Mais à coté de tout cela, il y aura également des animations de la soirée, comme Thierry Kijanya, les tambourinaires et danses traditionnelles du groupe Ishaka évoluant au Canada . 

En préparatif de cette convention, le mouvement "Burundi we want" a lancé une campagne sur leur page Facebook, où les jeunes hommes et femmes écrivent leurs souhaits pour le Burundi. Chacun écrit ce qu'il veut et souhaite pour le Burundi et l'accompagne de sa photo. C'est une page public, c'est à dire que vous aussi vous pouvez manifester vos souhaits et désirs pour le Burundi.

Voilà donc, il reste 14 jours avant le jour "J" càd le 07 mars 2015, jour de la convention! Le ticket d'entrée (non c'est pas gratuit!) c'est 20$ par tête. Et le deadline pour leurs ventes est dans 8 jours!! (Non, ils ne seront pas vendus à l'entrée). Les places étant limitées à 250, faites vite donc de réserver vos places en appelant au  613-265-0775 et venez partager vos idées, vos souhaits et expériences pour la construction d'un Burundi nouveau! Ça sera à partir de 17h 30, au Crown Plaza, 2 rue MontCalm, Gatineau, QC, J8X, 4B4 ( C'est long comme adresse dis donc!! lol)  
Pour ceux qui sont au Burundi, les tickets d'avions d'abord c'est quelques milliers de francs seulement, puis les 20$ après! 

DM




mercredi 11 février 2015

Duk, le nouveau styliste!



Duk au milieu lors d'UM Fashion au Royal Palace

Si tu es Burundais et que t’es sur Facebook, tu connais sans doute la page de blagues « Twenga Slyle» et son fondateur et animateur Raymond Dukundimana, alias Duk !

 Mais depuis le 31 janvier 2015, l’humoriste Duk a revêtu une nouvelle casquette celui de styliste !! Eh oui ! Il n’est jamais trop tard pour se lancer dans de nouvelles aventures quand on est encore jeune !  Mais comme c’est une surprise, j’ai décidé de l’approcher pour avoir plus de détails et il a accepté de me les donner ! 

mardi 10 février 2015

Saint-Valentin à Bujumbura: L'embarras du choix!




Dans 4 jours exactement, ça sera  le grand jour tant attendu par certains amoureux (mariés ou non), celui de la Saint-Valentin ! Roses rouges, chocolats, diners aux chandelles, petits cadeaux par ci par là,… il y aura de tout ! D’ailleurs, je pense que les vendeurs ambulants des petites roses rouges sont en retard ! 


Mais à côté de tout cela, il y a aussi les événements, qui sont toujours organisés pour l’occasion, afin d’aider les couples à mieux célébrer cette fête ! Et on en a de tous genres! Soirées religieuses tant du côté catholique (comme chaque année) avec la semaine de la St-Valentin qui a commencé ce lundi et qui ira jusqu’à dimanche mais aussi du côté des églises protestantes, qui ont mis je crois les bouchées doubles pour cette année ! Mais il est aussi prévu des soirées on va dire « profanes », vu qu’on sort du religieux, qui auront lieu à gauche à droite dans des bars de la capitale. Passons en revue donc quelques-uns  de ces évènements qui sont déjà connus à cette minute, fin que MOI, je connais.(peut-être qu’il y en d’autres que je connais pas.)

lundi 9 février 2015

La septième édition du FESTICAB est déjà en marche!




  Le Festival International du Cinéma et de l'audiovisuel du Burundi, FESTICAB en sigle a lancé  le 3 février sa septième édition. Et cette année-ci, elle aura lieu en avril du 24 au 30, comme l'a précisé Léonce Ngabo son président. Le thème de cette année est : "Le Cinéma et le Droit de la Personne Humaine".

Comme à chaque édition, le Festicab a le soutient du gouvernement via le ministère de la Jeunesse du Sport et de la Culture et s'accompagne toujours d'une marraine qui est comme une ambassadrice pour le festival au-delà des frontières du pays. Et pour cette septième édition,  la marraine est madame Gihan Fadel, actrice Egyptienne, qui a été choisie grâce au nouveau partenariat avec un Festiaval Egyptien: le Luxor Film Festival.

Les nouveautés et activités périphériques du Festicab
La nouveauté pour cette édition est que dans les salles habituelles de projection des films à Bujumbura notamment la salle de l’IFB, celle du CELAB à l’université du Burundi et celui du centre jeune kamenge, s'est ajouté le Buja-Café qui est très fréquenté ces derniers temps.

Coté activités, en marge des projections des films du Festival, il y aura le 4ème Forum de l’East African Film Network, EAFN en sigle, sous le thème de : « Défis de la production des contenus locaux dans le cadre du processus de migration numérique ».

Catégorie de Films
 La compétition des films au FESTICAB est toujours subdivisée en 3 catégories de films à thématique africaine produit et réalisé dans les deux années. Et cette édition il y a :
-         La catégorie nationale comprenant les courts métrages et les documentaires

-         La catégorie East Africaine qui comprend  les courts métrages, les documentaires, les longs métrages de fiction

-         La catégorie internationale qui comprend les longs métrages de fiction, les courts métrages, et les documentaires

 Outre ces catégories, le Festicab programme toujours des films d’intérêts artistiques et techniques de producteurs internationaux ou africains ayant dépassé les deux ans de production. Vous pouvez donc envoyez votre film même s'il a 10ans d'âge, suffit qu'il soit bon on va le projeter!

L’inscription
Pour s’inscrire et présenter son film, une fiche de formation est disponible en ligne sur le site du FESTICAB au www.festicab.org. Pour ceux qui sont au Burundi, ils peuvent déposer leur film au siège du FESTICAB, sis à Kigobe, Avenue Kirika (en bas du magasin Ku mutoyi)  jusqu’au 7 mars 2015.( N'attendez pas le mois de mars pour commencer à tourner!) 


 
Notons que ça été également une occasion d'ouvrir officiellement les nouveaux bureaux offert par le ministère de la jeunesse des sports et de la culture, celui du FESTICAB et de l'East African Film Network  dont le siège présidé par Léonce Ngabo , se trouve ici à Bujumbura.




Signalons aussi que la Brarudi reste le sponsor majoritaire du Festicab pour 2ans encore!

 DM

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